Encore un investissement de la CFDT Bourgogne Franche-Comté en direction des jeunes : notre contribution à l’Ecole de la 2ième chance de Cote d’Or.

Juliette est secrétaire régionale CFDT Bourgogne Franche-Comté en charge de notre Union Territoriale Interprofessionnelle de Dijon (Côte d’Or et Bassin de Gray en Haute Saône) ainsi que du Juridique et du Développement CFDT. Cette action a eu les « honneurs » d’un article de la presse nationale CFDT : « CFDT Magazine »  du printemps dernier et « Syndicalisme Hebdo » du 5 mars 2021.

L’Ecole de la 2e Chance 21 à Chevigny St Sauveur est un dispositif qui développe l’insertion à la fois sociale, citoyenne et professionnelle. Elle est destinée aux jeunes adultes demandeurs d’emploi âgés de 16 à 30 ans sortis du système scolaire aux niveaux 6e, 5e, 4e et aux formations préprofessionnelles (niveau VI)  ou Vbis c’est à dire 3e et années intermédiaires du second cycle professionnel court (CAP et BEP). L'école accompagne également des personnes en situation de handicap. 

Le parcours d'un stagiaire est construit sur le  référentiel d'Approches Par Compétences du Réseau des « écoles de la 2^ième chance » avec une phase d'intégration de 5 semaines (rythme de vie, savoirs êtres, confiance en soi, orientation professionnelle), point sur les matières de bases (français, mathématiques, informatique) ainsi que des modules techniques (recherche d'emploi, projets pédagogiques, visites d'entreprises et rencontre d'organismes de formation). Est prévu également un stage d'une semaine dans une entreprise partenaire. Suivent un plan de formation individualisé avec une phase projet professionnel, des remises à niveau personnalisées, une alternance 3 semaines en centre / 3 semaines en entreprise et des modules job dating, entreprises et techniques de recherche d'emploi.

L École de la deuxième chance  a sollicité la CFDT pour expliquer aux jeunes ce qu’est un syndicat et acquérir quelques  bases du droit du travail (droits et devoirs des employeurs et des salariés) afin que ceux-ci s’insèrent plus sereinement dans le monde du travail qui peut être perçu comme anxiogène.

C’est dans ce cadre que Juliette DEHARO a construit un  module de formation animé à partir de cas concrets et de situations de tous les jours en entreprise où il est demandé aux stagiaires de jouer au salarié…ou à l’employeur.

Le travail en atelier permet également d’aborder les questions de discrimination, de harcèlement, de maitrise du téléphone et des réseaux sociaux, de tenue vestimentaire ou de religion sur le lieu de travail explique Juliette à la journaliste de l’hebdo Claire NILIUS.

Dans son entretien avec la journaliste, Claire Alimondo, chargée à l’e2c des relations avec les entreprises précise :  « Il ne s’agit pas de renvoyer en classe des jeunes décrocheurs ! Les candidats nous sont adressés par les missions locales et Pôle emploi et intègrent de leur plein gré le dispositif avec le statut de stagiaire de la formation professionnelle. »

Construction d’un projet professionnel et acquisition de compétences générales et professionnelles en alternance concourent à l’entrée en formation qualifiante ou directement dans un emploi. Le dispositif s’inscrit également dans l’initiative du Gouvernement « Un jeune, une solution », mis en place en juillet 2020, dans le cadre du plan « France Relance ».