Expériences de sections syndicales et dialogues avec Laurant BERGER : le Conseil régional CFDT Bourgogne Franche-Comté a rassemblé 170 militantes et militants ce 21 mars à « ST APO » !

Après le mot d’accueil de notre Secrétaire générale Laure NICOLAI, 3 temps forts ont marqué cette assemblée des syndicats CFDT de Bourgogne et de Franche-Comté :

 1-Les témoignages de deux sections syndicales CFDT :

•  La Chocolaterie de Bourgogne où deux camarades ont pu montrer leur action économique au sein du Comité d’entreprise, du CHS-CT et devant le Tribunal de commerce pour sauver leur entreprise avec l’aide de leur cabinet d’expertise comptable SYNDEX. L’entreprise n’a pas été liquidée et a été reprise avec malheureusement trop de licenciements qui auraient pu être moins nombreux si les avertissements de la CFDT sur la situation de l’entreprise avaient été entendus plus tôt par le Tribunal. (interview : Juliette DEHARO, secrétaire de l'Union Territoriale Côte d'Or Pays de Gray)
•  Deux assistantes familiales du Conseil départemental de l’Yonne ont expliqué leur action pour développer l’adhésion CFDT dans ce milieu dont l’activité est très dispersée par nature : proximité avec les travailleuses, interventions auprès de l’employeur pour régler les problèmes, édition d’un petit journal avec l’aide du syndicat départemental Interco 89. Un travail syndical  impliquant une écoute importante, parfois à une heure tardive du fait de l’activité en journée auprès de l’enfant ou adolescent. Mais avec la satisfaction  d’avoir multiplié par 10 le nombre d’adhérentes CFDT assistantes familiales. Un regret le manque de retour sur l’insertion sociale des jeunes. (Interview Sabine TORT, Syndicat santé CFDT Yonne, chargée de mission élections Fonction Publique CFDT BFC)

2- L’actualité revendicative avec un exposé introductif de Laurent BERGER expliquant la volonté de la CFDT d’avoir un syndicalisme constructif, réaliste mais ambitieux, militant pour un développement du dialogue social dans un contexte complexe : reprise de la croissance mais pas assez inclusive, transition numérique, écologique et démographique, besoins d’autonomie des travailleurs, etc.

 Laurent BERGER a ensuite rapidement passé en revue les actions et « dossiers » en cours ou à venir :

•  actions des personnels des établissements et services pour personnes âgées dépendantes, de la fonction publique,
• réformes formation professionnelle et assurance chômage, sécurisation des parcours professionnels,
• modernisation de l’action publique  (« CAP 2022 »)
• Institutions représentatives du personnel, gouvernance et objet social des entreprises avec la mise en place des Comité Social et Economique et des nouvelles règles du dialogue social suite aux Ordonnances, le  « Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises »-PACTE),
• La réforme de la SNCF,
• CSG des retraités,
• etc.

 L. BERGER a terminé par une invitation « à transformer chaque problème en une opportunité ! » 

 Ensuite un dialogue s’est ouvert avec les syndicats sur une bonne partie de ces sujets et la façon de concevoir la place du dialogue social par le nouveau gouvernement.

3- Troisième sujet : la préparation du congrès confédéral de Rennes du 4 au 8 juin 2018 : « Démocratisons le travail : donnons un nouveau visage au syndicalisme ».

 Laurent BERGER a brossé à grands traits les grandes thématiques de ce projet de résolution pour l’avenir : 

• Redonner du sens au travail et leur place aux travailleuses et aux travailleurs,
• Agir syndicalement pour une société ouverte et protectrice,
• Faire vivre une CFDT proche, attractive et efficace pour tous les travailleurs.

 Un objectif parmi d’autres pour développer ces orientations : des adhérents et adhérentes CFDT en plus grand nombre. Le nombre d’adhérents sera désormais certifié par une instance indépendante de la CFDT comme le sont les comptes financiers. Ce ne sera plus un calcul du type « nombre de cotisations mensuelles divisées par 8 ou par 10 ». Notre de gestion des adhérents nous permet désormais de passer d’un nombre de cotisations à un nombre d’humains : nos adhérents. Une fois cette nouvelle base certifiée, un objectif à atteindre pour les 4 ans si le projet d'orientations est adopté : + 20 % d’adhérent/e/s !

 Comme pour le point précédent s’en est suivi un dialogue avec les militantes et militants notamment sur le développement des adhésions, l’effort à porter sur les jeunes, la reconnaissance des parcours professionnel et syndical, la protection sociale, etc.

 Une bonne journée, bien organisée….et du boulot syndical pour aujourd‘hui …et pour demain !