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SANITAIRE+SOCIAL+MEDICO-SOCIAL = 8 OCT = JOURNEE D'ACTION !

Publié le 09/10/2019

Les « santé-sociaux » CFDT de Bourgogne Franche-Comté participent à la mobilisation nationale du 8 décembre « ramène ta fraise » : tracts, manif’ ou rassemblement devant une préfecture, une délégation territoriale de l’ARS, un hôpital ou un EHPAD, le siège d’une structure  d’aide à la personne, la permanence d’un parlementaire , etc.

A titre d’exemple, quelques extraits de l’intervention du Syndicat CFDT Santé Sociaux Belfort-Montbéliard pour cette mobilisation du 8 octobre 2019 nous rappelle le pourquoi du mouvement et les attentes des personnels. Extraits :

 « …. la loi « ma santé 2022 » a été votée mais les effets ne seront visibles que dans quelques années, tout comme le Plan de refondation des Urgences présenté récemment. Les différentes annonces sur l’Autonomie Grand Age ne se concrétisent pas et nous savons déjà que le financement ne sera pas au rendez-vous.

Les salariés et agents font chaque jour leur part de travail dans les entreprises dans des conditions de plus en plus inacceptables, que ce soit dans les établissements de santé, sociaux ou médico-sociaux.

Les travailleurs payent des années de réforme incessantes, d’absence d’évaluation de ces réformes, de défaut d’anticipation, de déni de reconnaissance de la richesse, pour la société, des métiers du social et du sanitaire ».

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Profitant de l’examen du Plan de financement de la sécurité Sociale 2020 par le Parlement et de la détermination de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM)  …

 « la CFDT Santé-Sociaux revendique une juste reconnaissance salariale et une augmentation des effectifs. La CFDT Santé-Sociaux dénonce aussi la désorganisation chronique de l’offre de soins.

 Les fermetures de lits, les difficultés d’accès aux soins et les personnels en sous effectifs sont les ingrédients d’un cocktail d’autant plus explosif que les besoins des patients sont plus pressants.

Dans ce contexte, les lieux de soins ne sont plus à l’abri des tensions et d’incivilités. La réponse à cette crise par une prime de risque pour certains (les personnels des Urgences) n’est pas à la hauteur des enjeux. Des personnels en nombre suffisant mais aussi des locaux et des matériels mieux adaptés, sont indispensables dans les hôpitaux.

 Le circuit des patients reste défaillant en amont, car la médecine de ville est insuffisamment dotée pour remplir sa mission de premier recours. Il doit être repensé, ainsi que l’aide aux personnes âgées, qui sont orientées par défaut sur les services d’urgences. Les personnels et les patients méritent plus d’attention et de respect.

 Travailler dans le secteur des EHPAD et de l’aide à domicile relève du sacerdoce. Cela nécessite un engagement fort des salariés et suppose d’être dans un principe de relation d’aide, d’empathie. Dans les faits, c’est ne pas avoir suffisamment de temps à consacrer à chaque personne âgée, ne pas pouvoir respecter leur rythme de vie, faire à la place des seniors ….c’est à dire perte d’autonomie pour les uns et souffrance au travail pour les autres. De plus, les salariés de l’aide à domicile sont contraints d’engager des frais personnels importants dus aux nombreux déplacements sans indemnités à hauteur de leur dépense. Ce sont les salariés « pauvres »de notre secteur.

 

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Nous revendiquons : - de la reconnaissance pour tous

- des recrutements de professionnels,

- une revalorisation salariale de tous les acteurs de notre champ

- une revalorisation de l’ONDAM pour donner des moyens au monde de la santé.

- des créations de lits,

- des mesures qui garantissent l’accès, la proximité, et l’égalité de prise en charge pour la population sur tout notre territoire ».

 

On retrouvera en téléchargement ci-dessous l’intégralité de cette intervention ainsi qu’un échantillon de tracts d’appel à la mobilisation à travers notre région.